Héliographe à fiche optique DENIS (compteur-afficheur)
Perin ; Perin
Le compteur-afficheur de l'héliographe DENIS se présente sous la forme d'un boîtier cubique dont la face avant est pourvu d'une fenêtre d'affichage à diodes luminescentes.
L'écran permet d'afficher cinq chiffres en affichage sept segments, chaque segment correspondant à une diode luminescente.<br>L'appareil est relié à l'héliographe par un cordon à sept câbles (manquant).<br>Le compteur comprend une horloge génératrice d'impulsions et un circuit électronique de détection qui compare la tension envoyée par le capteur à une tension de référence, correspondant à un seuil défini. Si la tension transmise est supérieure au seuil, le circuit se ferme et la tension est transmise à l'horloge qui génère un nombre d'impulsions proportionnelle à la tension reçue.<br>Ces impulsions sont comptabilisées par un compteur à cinq monodecades. Le comptage est effectué par des cascades de bascules logiques, encapsulées dans un circuit générique appelé diviseur. Des diviseurs par dix (cinq et deux) sont utilisés, et sur chaque diviseur, une sortie spéciale change d'état quand la dizaine est franchie. Une broche notée "Reset" remet à zéro tous les compteurs après chaque comptage, en recevant une impulsion de remise à zéro fournie par l'horloge. A la fin de chaque cycle d'horloge, le nombre d'impulsions comptées est mis en mémoire pour permettre l'affichage fixe pendant le comptage et cette mémoire est rafraîchie pour le cycle suivant de comptage. Au moment du comptage, tous les dixièmes d'heure, les diviseurs envoient des impulsions qui commandent des micro-relais électromagnétiques reliés aux diodes d'affichage, le nombre d'impulsions est totalisé et ce total est affiché sur le cadran lumineux du boîtier par l'allumage des diodes luminescentes formant les chiffres. <br>Le compteur peut se raccorder à un fréquencemètre de contrôle par une prise située sur la face arrière, à coté du câble d'alimentation secteur 220V.<br>Cet appareil est un prototype conçu pour le CEA. Il est utilisé à Trappes puis au Centre Radiométrique de Carpentras.
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