Héliographe à fibre optique
Perin ; Perin
L'héliographe à fibre optique est composé d'un capteur à fibre optique, fixé sur un socle muni d'une résistance chauffante, et d'un boîtier contenant une plaquette interface et un thermostat. Il est relié à un enregistreur ou à une station automatique MIRIA (voir objet METEO-FRANCE.000038). Le capteur est constitué d'une fibre optique courbée à 90° et munie d'un diaphragme, abritée derrière une fenêtre cylindrique en verre. La fibre tourne sur son axe à une vitesse constante de 1 tour en 36 secondes, grâce à un petit moteur électrique. Elle intercepte le rayonnement solaire direct et le conduit vers un détecteur, constitué d'une photodiode, qui délivre tous les centièmes d'heure une impulsion électrique dont l'amplitude est proportionnelle à l'éclairement énergétique solaire direct. La plaquette interface, placée entre le capteur et le système d'enregistrement, compare le signal issu du capteur avec une tension de référence de 12 mV, correspondant à un seuil d'insolation de 120 W/m2. Si le signal est supérieur à ce seuil, l'interface délivre une impulsion vers le système d'enregistrement. Le support du capteur est réglable en inclinaison, en fonction de la latitude du lieu d'utilisation. Il est équipé d'un système de réchauffage qui se compose d'une résistance chauffante tubulaire, placée entre une plaque de déflexion et le capteur, et d'un thermostat réglé à 15°C, placé à l'intérieur du boîtier de l'interface. Ce système est destiné à minimiser les dépôts de givre et de rosée sur le capteur. Un réservoir de sel déshydratant est vissé au-dessus du capteur pour maintenir un taux d'humidité faible. L'ensemble doit être installé sur un pilier en maçonnerie, à l'écart de tout obstacle pouvant porter une ombre sur le capteur, quelle que soit la période de l'année et l'heure du jour. L'appareil est alimenté en 24 V alternatif par un branchement sur le secteur avec un transformateur.
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