Néphomètre à miroir sphérique de Besson

Perin ; Perin

Le néphomètre à miroir sphérique de Besson est composé essentiellement d'un miroir sphérique convexe, divisé en 10 secteurs numérotés d'égale surface, dans lequel se reflète le ciel. Ce miroir est posé sur une semelle métallique dont on peut faire varier l'inclinaison par rapport à l'horizontale et qui tourne sur son axe. L'observation se fait par un oeilleton, muni d'un verre noir et monté sur une tige métallique fixé au bâti. L'appareil est installé sur un support en maçonnerie. Pour effectuer une observation, l'observateur évalue en dixièmes la fraction couverte par des nuages dans chacune des sections numérotées de 1 à 7, puis, comme son image se reflète dans les sections 8 à 10, il fait tourner l'instrument de 180° autour de son axe vertical, et dans la nouvelle position, note la nébulosité dans les sections 2, 5 et 7, qui correspondaient aux sectons 8, 9 et 10 dans la première position. La somme des 10 nombres relevés exprime la nébulosité en centièmes. L'erreur est négligeable car portant sur le second chiffre qui n'est pas pris en compte. Cette méthode, inventée, comme l'appareil, par Louis Besson, directeur de l'Observatoire de Montsouris en 1905, n'est plus utilisée aujourd'hui, et la nébulosité s'apprécie en huitièmes. Le néphomètre à miroir a été particulièrement été utilisé au début du XXème siècle pour les études portant sur l'influence des particularités géographiques dans l'apparition des nuages, comme la présence de surfaces boisées, de certaines cultures, de rivières ou d'étendues d'eau.

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