Psychromètre à aspiration allemand type Assmann
Perin ; Perin
Le psychromètre à aspiration type Assmann est constitué de deux thermomètres ordinaires : un des thermomètres est laissé sec et l'autre a son réservoir entouré d'une mousseline imbibée d'eau distillée. Ils sont placés sur un support métallique qui est muni à son extrémité supérieure d'un ventilateur centrifuge, entraîné par un mouvement d'horlogerie. Les réservoirs des thermomètres sont placés chacun dans un tube d'aspiration relié au ventilateur. Quand l'air est saturé d'humidité, les deux thermomètres indiquent la même température, mais par temps sec, le thermomètre mouillé indique une température plus faible car l'évaporation de l'eau de la mousseline absorbe de l'énergie et fait baisser la température. La tension de la vapeur est calculée grâce à la formule psychrométrique utilisant les valeurs indiquées par les deux thermomètres. Les tables psychrométriques permettent de déterminer l'humidité relative et le point de rosée. La ventilation assure une plus grande précision de la mesure en rendant la circulation de l'air autour du thermomètre humide assez active pour que celui-ci soit toujours en contact avec de l'air neuf. Si cette condition n'est pas obtenue (par exemple avec un psychromètre fixe en atmosphère calme), l'air qui séjourne autour du thermomètre mouillé se sature trop rapidement en absorbant l'eau d'humidification et empêche ainsi toute évaporation ultérieure, ce qui fausse l'exactitude de la mesure. Cet exemplaire est utilisé par J. Papillon, au début des années 1930, pour une étude comparative des instruments de mesure de l'humidité de l'air, à la station du Parc Montsouris.
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