Prototype de thermo-humectographe électrique N°2

Perin ; Perin

Le prototype de thermo-humectographe électrique N°2 est un thermographe panoramique JULES RICHARD de 1969 auquel est ajouté, en 1970, un système d'enregistrement automatique des périodes où l'humidité de l'air dépasse un seuil déterminé à l'avance, relié à un capteur d'humidité.
La partie thermographe se compose d'un bilame métallique plat fait d'une lame en alliage fer-nickel montée sur une lame d'acier. Les deux métaux ne réagissant pas de la même façon à la chaleur, le bilame se déforme. Ces déformations sont enregistrées sur un diagramme hebdomadaire, porté sur un cylindre à mouvement d'horlogerie, par l'intermédiaire d'un bras de levier relié à une plume remplie d'encre. Sur le même diagramme, une seconde plume inscrit une ligne qui indique les périodes où l'humidité de l'air, mesurée à 10 cm au-dessus du sol, dépasse les 100% : brume, dépôt de rosée, condensation, précipitations. Cette plume est reliée à un électro-aimant qui l'applique contre le diagramme quand il est activé. Cette activation est commandée par un capteur d'humidité Hygrosond type 4211 de JULES RICHARD, qui se présente sous la forme d'une petite plaquette en résine polyester dont les deux faces sont recouvertes d'une surface absorbante à base de styrène, de dix microns d'épaisseur. Deux électrodes en métal plaqué or, écartées de 6 millimètres, sont implantées sur la plaquette pour amener le courant de mesure. Un petit montage électronique, inséré entre l'arrivée du câble et l'électro-aimant, mesure l'impédance du capteur et la convertit en courant proportionnel à l'humidité relative. Un circuit logique laisse passer le courant quand celle-ci approche les 100% et l'électro-aimant applique alors la plume contre le diagramme. Dès qu'elle repasse sous le seuil de 95% (la précision globale du capteur n'est que de 5%), le circuit est coupé et la plume s'écarte. Le capteur est placé sur un support spécial à 10 cm au-dessus d'un sol gazonné. L'appareil est alimenté par une batterie 12V ordinaire et est muni d'un commutateur ON/OFF pour économiser la batterie. <br>Il fait partie des deux prototypes fabriqués au CTM de Trappes et installés à la station d'Orléans pour des relevés agroclimatologiques et des comparaisons avec un thermo-humectographe mécanique Bazier (voir objet METEO-FRANCE.000590), qui combine sur le même diagramme, l'enregistrement de la température et celui de la durée d'humectation, mesurée par les variations de longueur d'un papier buvard.

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